HIERRO ET LES YEUX DE JULIA

J’ai vu dernièrement deux thrillers espagnols Hierro de Gabe Ibanez et les yeux de Julia de Guillem Morales

Le cinéma de genre espagnol nous à offert ces dernières années pas mal d’œuvres de qualité dans le genre fantastique et les thrillers à la marge de ce genre. En France les plus connus des réalisateurs espagnols restent Almodovar, Luis Bunuel et Carlos Saura, mais depuis quelques temps d'autres hispaniques arrivent à percer principalement dans le genre fantastique que j'affectionne. En voici un petit aperçu non exhaustif

• Guillermo Del Ttoro est mexicain mais il a réalisé deux films se déroulant situés durant la guerre civile espagnol l'échine du Diable et Le labyrinthe de Pan.

• Alejandro Amenabar nous a offert Tesis, Abre los ojos (dont Tom cruise a fait une version plus connue, Vanila sky) et le superbe Les Autres avec Nicole Kidman. Dans un autre registre Mar adentro et Agora

• Juan Antonio Bayonna : L'orphelinat

• Alex de la Iglesia : Balada Triste et surtout le jour de la bête qui date de 1997

• Jaume Balaguero : REC, darkness et le terrifiant la secte sans nom

Pour en revenir aux deux films objets de l'article, ils sont tous les deux les premiers long métrages de deux jeunes réalisateurs et ne sont pas exempts de certains défauts dans la mise en scène ou le scénario, mais dans un genre largement occupé par les ricains, ils amènent un autre vision et manière d'aborder le genre thriller à la marge du fantastique.

Les deux films ont plusieurs point communs, il racontent tous les deux la quête d'une femme qui la mène au bord de la folie. Dans Hierro l'héroïne part à la recherche de son enfant disparu alors qu'elle allait séjourner sur l'ile qui donne son nom au film. Dans les yeux de Julia, l'héroïne mène une enquête, alors qu'elle est victime d'une maladie génétique qui la rend progressivement aveugle pour découvrir celui qui aurait poussé sa sœur jumelle au suicide. On peut au passage on peut admirer la prestation des deux actrices respectivement Elena Anaya et Belen Rueda qui campent deux femmes tenaces prêtes à affronter leurs peurs et un monde hostile pour arriver au bout de leur quête.

Autre point commun c'est un esthétisme et une ambiance très particulière, un photographie des éclairages qui font que le spectateurs perçoit comme l'héroïne du film un monde étrange, parfois sombre et déformé qui trouble la perception et fait douter de la réalité. Dans Hierro les ambiances de l'ile sont parfois surréaliste, tout comme certains personnages, les décors intérieurs, voiture font penser à des années 70 délabrées dans des paysages qui sont loin de ceux d'Ibiza. Des effets spéciaux presque imperceptible sont utilisés pour troubler la perception du spectateur comme celle de l'héroïne. Dans les yeux de Julia, sa maladie qui la rend partiellement aveugle ainsi qu'un ennemi souvent présent mais difficilement perceptible donne lieu à des changements dans les éclairages et une photo très appuyées sur les clairs obscurs.

Des deux films ma préférence va vers les yeux de Julia.

Je vous laisse découvrir les bandes annonces respectives et les fiches sur allo ciné

HIERRO

LES YEUX DE JULIA

Comments

[greg]

Salut Cagli,j'ai vu les yeux de Julia,super film,j'aime beaucoup le cinéma espagnol,Almodovar pour les réalisateurs mais ils sont excellent en films d'angoisses et d' horreur,l'orphelinat de
Bayona ou The New Daughter de Berdejo,réalisation Hispano/Améciane avec Kevin Costner mais super film également!Bon j'avoue,j'ai une nièce qui fait une maitrise de langues et qui a ses quartiers
à Barcelone et la belle famille de mon neveu habite Minorque,mais je parle super bien espagnol,si,si!lol!Sur ton com sur Indo,je suis hyper d'acord avec toi,je me pince les lèvres pour ne pas
envenimer la chose mais si je le remet en place ce qui arrivera forcément si il insiste,ben va se sentir tout petit le monsieur!!mdr!Bonne soirée a+

[CAGLIOSTRO]

 


hello Greg, ben tu vois je connais pas the new daughter, je vais aller voir de quoi il s'agit. Pour ce qui concerne l'espagnol je te conseille le blog el gato kilo  qui fait de super chroniques sur la musique.


Sinon pour le gars, je croyait que c'était un de tes potes et que c'était une vanne entre potes (et je sais de quoi je parle ) ! C'est vrai que les gouts sont dans la nature, mais si je devais allez perdre mon temps à aller poster des comm sur des blogs de fans de Jauni Allité pour leur dire que je ne l'aime
pas, ce serait grave!