Je ne pouvais pas passer à côté d'un article sur le nouvel album de Bryan Ferry, le dandy-crooner pop-rock, plus connu comme chanteur de Roxy Music. Ce groupe est d'ailleurs l'un des rares exemple d'artistes originaires du début des seventies que j'aime beaucoup (les autres étant Bowie, Queen, Kraftwerk et Pink Floyd). Il faut dire que Roxy Music avec Bowie et Kraftwerk ont influencé la plupart des groupes et chanteurs qui après la vague punk, formeront, sous différents aspects et avec diverses sensibilités, le courant musical du nom de New-wave.
Olympia est le 13° album solo de Bryan Ferry depuis 1973, avec Roxy Music il a participé à 8 albums depuis 1972 , une carrière donc bien fournie. La plupart des chansons ont été écrites avec la collaboration de Dave Stewart (ex-Eurythmics), mais d'autres illustres musiciens ont participé d'une façon ou d'une autre à cet album, David Gilmour (ex Pink Floyd) et Nile Rodgers entre autres.
Au jour ou j'écris cet article deux singles ont été extraits de l'album, You can dance et Shameless. Pour le premier j'ai été surpris de reconnaître l'intro d'un morceau qui me disait quelque chose, et en effet il s'agit d'un sample d'une chanson extraite du dernier album de Roxy Music, Avalon, en l'occurrence True to life. J'en profite donc pour dire qu'Avalon sortie en 1982 est un de mes albums préféré que j'ai écouté des milliers de fois, il distille une musique vraiment classe, pop-rock pleine de sérénité, parfait pour se relaxer ou méditer sans être un disque de musique de relaxation du genre que l'on trouve chez Nature et découvertes. Avalon possède un son, des mélodies et le grain de voie de Ferry que je n'ai retrouvé nulle part ailleurs. Je ne m'attarde pas plus car je lui consacrerai un article dés que possible.
Sur Olympia, la voix de Ferry est toujours aussi envoutante, c'est bien sa marque de fabrique, et ce qui le caractérise. Les chansons sont classieuses (comme disait Gainsbarre), la majorités sont des balades groovy, mais dans lesquelles ont retrouve toujours quelques subtils riffs de guitares. Certains morceaux sont plus dance tel shameless au rythme très hypnotique. Une chanson se dégage de cet album, Song to the Siren, une reprise de Tim Buckley (le père de Jeff Buckley). Ce titre avait déjà été reprise de façon superbe par This Mortal Coil, mais je ne l'avais pas reconnu tellement l'orchestration et l'interprétation sont différentes. Je pensai qu'il s'agissait d'une chanson écrite par ce groupe, mais non, c'était déjà une reprise comme quoi on en apprend tous les jours. J'aime tellement cette chanson que je lui ai dédié un article rien qu'à elle ICI.
Je vous propose le clip des deux nouveaux singles et en bonus celui de True to life, extrait d'Avalon 1982 (en fait un montage sur de très belles peintures), un régal pour les yeux et les oreilles.