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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 23:05

 l-autre-voyage-DE-PHILEAS-FOGG-copie-1.jpg

 

J’ai découvert PHILIP JOSE FARMER par le biais de sa saga en cinq tomes « LE FLEUVE DE L’ETERNITE (RIVERWORLD) », un de mes meilleurs souvenirs de lecture. L’histoire est assez incroyable, puisque le long des berges d’un fleuve pratiquement interminable, toutes les êtres humains que la terre à porté depuis la préhistoire à nos jours se retrouvent ressuscités à l’âge de 20 ans. On suit au long de cette saga les aventures de certains personnages historiques célèbres, Richard Francis Burton ; Cyrano de Bergerac ; Jean sans Terre ; Hermann Göring et Samuel Clemens entres autres, qui veulent remonter le fleuve pour en percer les mystères.


le monde du fleuve

 

Par ailleurs j’ai découvert sur le net que PHILIP JOSE FARMER avait créé une série de romans en réutilisant plusieurs personnages issus de la littérature fantastique classique ou des pulps américains. Il a créé une sorte d’univers cohérent partant du principe que ces personnages et histoires imaginaires sont bien réelles, que des auteurs s’en sont inspiré et ont repris en mode romanesque certains de ces exploits, la majorité des gens pensant ainsi qu’il s’agissait de fiction. Il a aussi créé le concept du WOLD NEWTON Universe qui relie une bonne partie de ces personnages  a des ancêtres communs ayant été exposé aux radiations d’une météorite en 1795. Parmi ces personnages figurent TARZAN, SHERLOCK HOLMES ou DOC SAVAGE.


philip jose farmer

 

Un fan du nom de JESS NEVINS a quand à lui mis en ligne une chronologie cohérente qui relie les différents éléments survenus dans les romans de PHILIP JOSE FARMER, des auteurs originaux et de ceux qui les ont réutilisés dans d'autres récits sous forme de romans, bd, film etc... Il a aussi créé une sorte d’encyclopédie qui détail pour chaque personnages son histoire secrète. Il est également derrière un titanesque travail d’annotations de divers comics dont la « LEAGUE OF EXTRAORDINARY GENTLEMEN » d’ALAN MOORE qui dans son utilisation de personnages issus de la littérature classique ou populaire se rapproche de l’oeuvre de PHILIP JOSE FARMER. Ce travail de fan a eu tellement de succès qu’il a même donné lieu à publication en mode papier notamment « HEROES AND MONSTERS » qui trône crânement dans ma bibliothèque prés des œuvres du maitre ALAN MOORE.


Tales of Wold Newton Universe final

Dans le cas présent PHILIP JOSE FARMER s’est attaqué au personnage de PHILEAS FOGG, héros principal du roman, de JULES VERNE  « LE TOURS DU MONDE EN 80 JOURS ». Mais on y retrouve aussi dévoilé certains mystère autour de NEMO et de « 20.000 LIEUX SOUS LES MERS », de MORIARTY, l’ennemi de SHERLOCK HOLMES, et de la MARY CELESTE, bateau découvert voguant à la dérive sans son équipage en 1872. PHILIP JOSE FARMER comble les lacunes ou incohérences présentes dans les divers romans d’origine en partant du principe que JULES VERNE  n’avait recueilli que des informations éparses et que pour des raisons littéraires et romanesques il aurait passé sous silence certains détails ou modifié certains aspects de cette histoire. PHILIP JOSE FARMER, est lui tombé sur un autre journal de PHILEAS FOGG. «THE OTHER LOG OF PHILEASS FOGG » en est d’ailleurs le titre original de ce court roman. Mais surtout ce que ne savaient sous doute pas VERNE, ni CONAN DOYLE, c’est que deux civilisations extra-terrestre ayant échoué sur terre se livrent une guerre secrète à l‘insu de l’humanité et FOGG et NEMO en sont deux membres antagonistes. Le pari de FOGG n’est ici qu’un prétexte à une mission secrète visant à récupérer un certain artefact.


80jours theatre univers illustre

 

Voici le synopsis de ce court roman publié en 1973 :Pourquoi, dans Le Tour du Monde en 80 jours, les origines de Fogg (Phileas) furent-elles enveloppées d'un tel mystère ? Pourquoi menait-il une vie de robot ou de pendule au mécanisme soigneusement remonté ? Et pourquoi toutes les horloges de Londres se mirent-elle à carillonner à neuf heures moins dix lorsqu'il descendit du train au terme de son voyage ? Que dissimulait exactement ce " Tour du monde " ? Vous le saurez en lisant L'Autre voyage de Phileas Fogg, document inconnu de Jules Verne et que Philip José Farmer révèle enfin au public. La relecture du célèbre roman de Jules Verne permet à l'auteur d'écrire un vertigineux récit parallèle en comblant failles et approximations. Il fait appel, au passage, à deux grandes figures mythiques de la littérature d'aventure et de mystère : le professeur Moriarty et le capitaine Nemo, qui ne sont, peut-être, qu'une seule et même personne...


 the-other-log.jpg

 

Ce qui m’a manqué le plus dans la lecture de ce roman c’est de n’avoir pas lu l’original de VERNE, mais comme je souffre de « classicotropsilie », une affection qui fait que les histoires relatées et romans classiques sont tellement connues et entrées dans la culture générale que je me dis que je ne vais rien y découvrir que je ne sache déjà, je n’arrive pas à me lancer dans la lecture par exemple de DRACULA, FRANKENSTEIN ou LA GUERRE DES MONDES etc…. Dans le cas présent comme il est très souvent fait référence au roman d’origine cela m’a quelque peu perturbé, mais par la suite je me suis laissé porter par l’histoire parallèle avec juste ce que je savais de l’histoire originale.


80jours.jpg

 

L’histoire ne manque pas d’actions et rebondissement et personnellement ce qui me plait beaucoup c’est justement de donner du relief et un nouveau souffle à des personnages de la littérature classique, quelque chose dont je suis très fan (voir mes articles consacré à l’INSTINCT DE L’EQUARISSEUR ou aux 3 MOUSQUETAIRES version proto-steampunk). Cela étant, ce roman n’est pas pour ce qui me concerne une lecture transcendante, mais reste un bon moment et une histoire à côté de laquelle je n’aurai pas pu passer car elle titille mon imaginaire. Il faut aussi préciser que pour ceux qui n’ont aucune connaissance des intrigues des romans originaux ou du mystère de la MARY CELESTE lire ce roman c’est carrément voir un film en 3D sans les lunettes.


 mary celeste engraving

 

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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 23:03

vaisseaux-du-temps-baxter.jpg

 

Les vaisseaux du temps est un roman écrit par Stephen Baxter en 1995. C'est la suite du célèbre roman de H G Wells, La machine à remonter le temps, que ce dernier à écrit en 1895. On y retrouve donc le héros principal du roman d'origine qui nous narre la suite de ses péripéties alors qu'il retourne en l'an 802,701 après JC pour sauver Weena l'Eloï pour laquelle il éprouve plus que de la tendresse.

Baxter_Time-ships.jpg

Souffrant du syndrome l'histoire-est-tellement-connue-que-c'est-pas-la-peine-que-je-la-lise, je n'ai donc pas lu le roman original de Wells, mais pour ceux qui ne souffrent pas de cette maladie ET qui n'ont quand même pas lu le roman voici en deux mots le contexte. Fin du 19° siècle un scientifique invente une machine dont il se sert pour voyager dans le futur en 802.701 après J.C. Il y découvre deux races, les Eloïs, de gentils, beaux et enfantins humanoïdes, qui vivent dans un espèce d'Éden un peu comme si le pêché originel n'avait jamais été commis et les Morlocks de méchants et laids humanoïdes qui vivent sous terre et se nourrissent d'Eloïs. Le voyageur de temps qui n'a pas de nom (que j'appellerai ici le VdT) combat donc les morlocks et se prends d'affection pour une eloï, Weena, qui fini par être capturée par les Morlocks.Cela peu sembler bien naïf et simple comme histoire mais j'ai hyper résumé et si elle est passé à la postérité comme un classique de la SF, c'est qu'il s'y cache sans doute plus de subtilité que ce bref résumé laisse entrevoir. c'est aussi un des romans fondateur des romans de Sf avec ceux de Jules Verne. Par ailleurs H G Wells était un humaniste convaincu et il dresse au travers de cette histoire une critique de la société victorienne, du capitalisme, de l'exploitation de la classe ouvrière un peu comme Hugo à son époque, dans un style beaucoup plus réaliste, avec les misérables.

The-Time-Machine-H-G-WELLS-Premiere-edition.jpg

Avertissement : ci-aprés, je risque de spoiler (dévoiler un peu de l'intrigue) mais sans grande gravité

Passons donc maintenant à la suite écrite par S Baxter, le VdT repart donc sauver Weena mais débarque dans un futur qui n'est pas celui qu'il à connu, en cet an de grâce 802.701 pas d'Eloïs mais des Morlocks pacifiques ayant édifié une civilisation très, très avancée au point d'avoir remodelé le système solaire. Après quelques frasques il s'en retourne vers son siècle d'origine emportant involontairement avec lui un Morlock, du nom de Nebogipfel. Et là paf il sera retrouve avec lui même plus jeune, on aborde donc ici la thématique des paradoxes temporels, puis il se retrouve au milieu d'un interminable conflit entre l'Angleterre et l'Allemagne, un espèce de développement de la guerre de 14-18, que je qualifierai ici d'uchronique ou de ligne temporelle divergente. Et c'est bien de cela qu'il sera question dans ce roman qui traite des théories du temps, des paradoxes temporels, de l'infini , de l'univers, de la théorie du big bang tout en y incluant des considérations philosophiques sur la nature humaine , l'évolution de l'humanité, la société et le savoir.

time-machine.jpg

Bien qu'agrémenté de quelques aventures terrestres ordinaires, il s'agit bien d'un roman de SF hardcore qui nous mène au confins du temps et de l'espace. Malgré cet aspect hard-science qui n'est en principe pas ma tasse de thé je ne me suis pas ennuyé dans la lecture (hormis vers la fin sur une quinzaine de pages) car Baxter réussi à faire passer ses théories scientifiques et sociologiques dans un récit d'aventures avec rebondissements, action et même humour. Pour finir je me suis lancé dans la lecture de ce roman tout d'abord car j'aime beaucoup tout ce qui est récit de voyage dans le temps et paradoxes et aussi car il figurai dans une liste de récits dans le cadre du défi steampunk. Mais de steampunk je dirai non point, en effet il ne suffit pas que l'histoire se déroule en partie et ai pour héros un VdT pour en faire un récit steampunk. HG Wells est néanmoins avec Jules Verne un de principaux inspirateur de ce mouvement culturel.  Si vous voulez savoir ce qu'est le stempunk c'est par ici

Time_ships-sphinx.jpg

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 01:25

 

fata morgana large cover

J'ai lu Fata Morgana dans le cadre du défi steampunk afin d'enrichir ma culture autour de ce genre. La première chose que je dirai c'est : ce n'est pas du steampunk, mais ce n'est pas grave ce fut une lecture fort sympathique.

fata morgana kotzwinkle cover 1

Pour commencer je vous sert un bref résumé, celui qui se trouve au dos de l'édition rivages/mystères : « Du Paris des fêtards second empire, aux mystères redoutables de l'Autriche-Hongrie décadente, cette œuvre folle de la littérature " policière " nous offre un théâtre d'ombres ou s'affrontent un policier hanté par ses démons, un baron sanglant, précurseur de Jack l'éventreur, et l'éternel Cagliostro. Un roman onirique ou se rejoignent : symbolisme, ésotérisme et surréalisme, façon de revoir et corriger Conan Doyle par Nerval, Chesterton, Léo Parutz et Gustav Meyrink. »

fata morgana 4

Pourquoi ce n'est pas du steampunk ? Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est cette chose bizarre je vous invite sur mon article « qu'est ce que le steampunk? » . Ici point de rétro-science-fiction en mode Jules Verne ou H G Wells, pas d'uchronie, pas de paraphénalia liée au steampunk (ou du moins cela ne m'a t-il pas frappé). Il est vrai que l'ambiance 19° siècle décadent qui sert de cadre à cette histoire pourrai tendre vers le genre mais on ne vas pas coller l'étiquète steampunk à tous les romans un peu « bizarres »se déroulant à cette époque. Reste l'ambiance emprunte de mystère avec rien de moins que Cagliostro, votre serviteur en personne, bon enfin moi je vous le dit encore un usurpateur qui se fait passer pour moi ! En définitive l'ambiance et le cadre du roman tendent plutôt vers l'ésotérisme et on est plus proche d'un recherche intérieure menée par le héros que du thriller ou du policier classique. L'énigme criminelle n'est pas le principal ressort de cette histoire que l'on retrouve souvent calée parmi les romans policiers dans les différents marchands de livres.

fat amorgana 5

Le policier nommé Picard mène une double enquête autour d'un tueur en série (celui que le pitch du roman appelle présomptueusement « précurseur de Jack l'éventreur » et d'un escroc mondain et mystérieux. Picard voyage donc en Europe et traverse Paris, de ses bas fonds à ses soirées (orgies) mondaines, c'est un amateur de bonne chair dans les deux sens du termes, mais il est aussi poursuivi par une profonde obsession liée à sa rencontre avec un mystérieux médium et à sa propre mort imminente et annoncée. En résumé un roman au style très agréable à lire, le héros s'exprimant à la première personne nous fait bien rentrer dans cette histoire qui est tout de même assez particulière, ce que j'ai aimé mais qui déplaira peut être à d'autres.

fata morgana 6

Voici maintenant une anecdote aussi étrange que ce roman, bon j'exagère sans doute un peu. Dans le même mois, j'ai été confronté sans le vouloir, trois fois à un automate. Tout d'abord j'ai vu le film Hugo Cabret de Scorsese, dont l'histoire tourne autour d'un automate capable d'écrire. Le film m'a laissé quelque peu sur ma faim cela dit en passant, et n'obtient que 7/10 aux movies-speed-kritiks (j'ai été sympa sur ce coup là). A l'heure de choisir mes romans pour les vacances je suis allé du coté du défi steampunk et mon choix s'est porté entre autres sur l'automate de Nuremberg. D'accord il y à le terme automate dans le titre et je savais à quoi m'attendre mais sur le moment je n'avais plus en tête le film et j'étais plus conditionné par les disponibilité dans des boutiques en ligne et le fait que l'auteur soit Thomas Day dont j'ai beaucoup aimé l'instinct de l'équarisseur. Mon autre choix fut Fata Morgana, choix conditionné par le fait qu'il y était question de Cagliostro, et voilà que dans le roman, au détour d'un chapitre je tombe sur..... un automate à Nuremberg ! Dans les trois histoires il est donc question d'un automate et de la quête pour retrouver son créateur. Étrange vous avez dit étrange tient comme c'est étrange !

fata morgana kotzwinkle cover 2

fata morgana 7

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 00:59

automate-de-nuremberg.jpg

Voici ma première lecture de vacances : l'automate de Nuremberg de Thomas Day, c'est d'ailleurs dans le cadre du défi steampunk que je l'ai selectionnée. Je qualifierai cet ouvrage de nouvelle (120 pages) philosophique, située dans un univers uchronique et légèrement steampunk,. En effet dans le 19° siècle ou se déroule ce récit, Napoléon n'a pas connu la défaite, d'où l'uchronie, un genre auquel je pense depuis longtemps consacrer un article, comme pour le steampunk.

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Le personnage est un automate d'abord joueur d'échec, mais qui acquiert un certain degré de conscience, de réflexion et d'autonomie. Je n'ai pas pu m'empecher de penser a l'automate écrivain d'Hugo Cabret qui prendrai vie et à Pinnochio.

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Dieu, la vie, la conscience, l'âme, la vie après la mort sont au centre de la quête initiatique que poursuivent l'automate et les autres personnages du récit. On est bien loin du méga délire de l'instinct de l'équarrisseur, du même auteur qui projetai A.C Doyle et ses créations littéraires dans des aventures rocambolesques et totalement débridées à la recherche du mal absolu.

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Ce qui est frustrant c'est qu'alors que je commençai à totalement m'attacher à l'histoire et à ses personnages le récit s'achève, bon, faut dire que vu l'épaisseur de l'ouvrage je ne devais pas m'attendre à une saga à la Tolkien. C'est dommage car il y avait matière à développer une histoire plus longue avec des personnages et leurs motivations plutôt intéressantes. En parlant de personnages on y retrouve d'ailleurs Kaspar Hauser, personnage entouré de mystère, sorte d'enfant sauvage éduqué, rendu célèbre par le film de Werner Herzog.  

enigme-de-kaspar-hauser.jpg

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 22:49

 

 

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Sherlock Holmes est l'un des personnages de fiction que j'aime le plus, c'est aussi l'un de ceux qui à fait l'objet du plus grand nombre d'adaptations au théâtre, au cinéma, en romans, bd etc. Sherlock Holmes est entré dans l'inconscient collectif au point que certains croient qu'il a réellement existé.C'est l'un des rares personnages de fiction qui ai tellement vampirisé son auteur que celui ci lui créa spécialement un ennemi pour le tuer : Moriarty. Mais le public n'apprécia pas et après manifestation, lettres de menaces, pressions en tout genre Arthur Conan Doyle lui fit faire un come back , car par un artifice scénaristique sa mort n'avais jamais vraiment eu lieu. Cette histoire vraie, de public très en colère contre un auteur qui tue son héros, à surement du inspirer Stephen King pour écrire son Misery.

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Depuis sa création en 1887 et la disparition de A C Doyle, différents auteurs se sont emparés du personnage. Par exemple, Maurice Leblanc créateur d'Arsène Lupin, lui fait affronter en 1906 un grand détective du nom de Herlock Sholmes (non je n'ai pas fait de fautes de frappe). Holmes en a vu de toutes les couleurs, adapté, pastiché, caricaturé, rajeuni (dans l'excellent film le mystère de la pyramide), transposé dans le monde moderne (dans l'excellente série de la BBC en 2010), sous amphétamine (dans l'adaptation ciné musclée de Guy Ritchie). Je suis sur que les créateurs de Dr House on pensé à une espèce de Holmes en version médicale. La liste est longue et avec un détour par wikipedia ou d'autres sites spécialisés vous pourrez étancher votre soif d'en savoir plus.

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Le sujet de l'article est la vision très personnelle du personnage qu'a Thomas Day dans L'instinct de l'équarrisseur. Et là paf, en live, me documentant un minimum pour l'écriture de cet article, je découvre que l'auteur est français ! de son vrai nom Gilles Dumay. Je suis ballot c'était écrit au dos de l'ouvrage, mais emporté dans l'élan et porté par la folle découverte d'une nouvelle adaptation de Holmes j'ai directement attaqué l'histoire!

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Disons le tout de suite c'est le grand n'importe quoi jouissif, et c'est un compliment car c'est effectivement le gros délire, mais qui compte tenu du ton, des riches références à une certaine culture littéraire et populaire du 19° siècle, et a un rythme bien enlevé m'a fait passé de trés bons moments. Pourquoi est-ce le délire ? Sans 'spoiler' l'histoire en voici quelques ingrédient. L'histoire se passe dans deux univers le notre ou l'on suit le personnage « réel » d'A C Doyle et un autre ou notre planète à vu débarquer il y à longtemps de cela une race extra-terrestre qui cohabite avec l'humanité dans un 19° siecle ou ils ont contribué à faire avancer la science. Le descriptif de ces ET m'a fait penser aux ewoks de star wars ! Dans ce monde parallèle, Watson est un savant et ineventeur très performant puisqu'il a pu inventer une machine à voyager entre les dimensions, c'est lui qui présente A C Doyle a Holmes et qui donnera lieu à l'écriture très édulcorée des aventures de ces deux compères.

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Holmes est quand à lui plus proche de Judge Bond I am the law 007, que du détective cérébral que l'on connait. C'est en effet l'assassin royal au service de sa majesté, pas de pitié pour la crapule surtout si c'est Jack l'éventreur. On découvre soit dans notre univers soit dans l'autre d'illustres personnages historiques qui font quelques apparitions, Bram Stocker, Oscar Wilde, Freud etc … Mention spéciale pour ceux qui ont un rôle plus importants, Butch Cassidy, le sundance Kid et Jack London. Ce livre m'a fait penser à Anno Dracula de Kim Newman qui à eu la saugrenue idée de marier Dracula et la reine Victoria, mais le roman de T Day est plus fou et possède un rythme bien plus trépident. On pourrai presque le rapprocher d'un film de Tarantino pour le côté déjanté et l'utilisation de multiples références de la culture pop geek et fantastique. J'oubliai Moriarty est de la partie plus méchant que jamais !

holmes-vs-jack.jpg

 

DEFILa lecture de ce roman intervient dans le cadre du défi steampunk

Pour ce qui est de l'aspect steampunk de ce roman, ce n'est pas le plus marqué mais l'action se situant au 19° siècle, réel et imaginaire, on voyage en dirigeable, on rencontre des icônes de l'époque réels et imaginaire on ne peut nier sa présence. Le steampunk n'est à mon avis qu'un des aspects de la subculture auquel l'auteur rends un hommage plutôt marqué. Comme il fait à la science fiction avec les ET, vaisseau spatiaux, et robots géants. En définitive la lecture de ce livre est une bonne surprise, et rien que le fait d'écrire cet article me donne envie de me replonger dedans pour y chercher toutes ces petites références.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 19:38

 

Voici un petit compte rendu de lecture dans le cadre du DEFI STEAMPUNK

  machine diffrence

« La machine à différences» de William Gibson et Bruce Sterling fait partie des ouvrages fondateurs du style steampunk. Il est écrit en 1990 aprés « les voies d’Anubis » de Tim Power , « morlock night » de K W Jeter et « Homonculous » de J Blaylock.. J’avais lu le premier il y à quelques temps de cela avant que je ne devienne fan de ce genre, de mémoire et au feeling je n’aurai pas dit qu’il s’agissait d’une des œuvres fondatrices du genre. On y retrouve, en effet l’un des composants principaux du genre, des aventures londoniennes dans un 19° siècle, mais j’aurai plutôt dit qu’il s’agissait de fantastique victorien délirant. Enfin quoi qu’il en soit je ne vais pas remettre en cause la mythologie officielle du mythe en chipotant sur le rattachement d’un roman a un sous genre littéraire ou à un autre. D’ailleurs je dois plutot écrire ici à propos ici de la dite « machine à différences ». Concernant cet ouvrage, aucun doute n’est permis, c’est la quintessence du steampunk dans tout ce que cela sous entends dans sa définition originale et on y trouvera l’ensemble des éléments qui caractérisent le genre.

steampunk city

Le récit se déroule dans une Angleterre du 19° siècle uchronique, la science et l’histoire du début de ce 19° siècle n’ont pas évolué comme dans notre ligne historique. Lord Byron, à pris le pouvoir au lendemain d’une simili-guerre civile ou révolution, mettant en place un gouvernement non pas basé sur la traditionnelle aristocratie terrienne typiquement anglaise, mais sur une nouvelle classe dominante d’industriels et de savants. Le plaisir de la lecture est donc doublé pour ceux qui sauront apprécier les subtilités ludiques de cette uchronie et pour qui les dénommés Byron (ci dessous), Wellington, Disraeli, Théophile Gautier entre autre, que l’on retrouve dans cette histoire alternative dans des rôles différents, ne sont pas des inconnus. On y retrouve aussi à mon sens une forte influence de ce que fut l’insurrection populaire de la commune de Paris, mais transposée avec une grosse touche de marxisme dans le Manhattan d’une Amérique aux états-pas-unis d'Amérique . Ce roman aurai donc trouvé une place de premier choix dans un défi uchronique.

Lord Byron

Pour ce qui est du steampunk nous avons les deux composantes de base, tout d’abord le STEAM, la technologie. Comme il doit être indiqué dans les divers résumé ayant trait à ce livre, l’ancêtre de l’ordinateur, une complexe machine à calculer inventée par Charles Babbage (illustrée ci dessous), a laquelle fait référence le titre, à vraiment permis dans cette Histoire alternative des progrès scientifique et industriels beaucoup plus avancé que dans notre ligne historique. Cela étant tout tourne encore principalement autour de la vapeur et donc du charbon, du métal et du bois dans des fabrications souvent massives. Tout au long du récit la description d’objets et de lieux emblématiques de ce qu'est le steampunk comblera les amateurs du genre : ordinateurs géants aux nombreux rouages avec cartes perforées, courses de voitures à vapeur, armes à répétitions, goggles etc.…

machine a différence

L’autre composante c’est le PUNK.C'est dans ce cas une société ou l’être humain se retrouve prisonnier d’un environnement technologiquement étouffant où les machines servent mais conditionnent aussi la vie des gens, (pas le style musical popularisé par les sex pistols). Cet aspect est très présent dans la description d’un Londres ultra pollué, avec le paroxysme de la période dite de la grande puanteur ou les miasmes et déchets rejetés par les différentes industries de la ville, chaleur aidante envahissent totalement l’espace urbain transformant Londres en un enfer. C’est également le moment propice pour l’anarchie et la révolution contre un état qui asservi le peuple et contrôle l’information à la manière d’un big brother.

1561 Waterloo Bridge Grey Weather

L’intrigue nous est présentée sur différents chapitre à travers différents personnages assez emblématiques et stéréotypés en voici trois. L’aventurière, au sens ou ce terme pouvait s’entendre dans un contexte victorien, une femme qui essaie de s’en sortir sans avoir de mari ou de père pour la protéger ! Les moyens qu’elle emploi sont ceux d’une femme qui pour l’époque ne doit pas avoir froids aux yeux et donner de sa personne. L’aventurier lui est un stéréotype de celui du 19° paléontologue, baroudeur, prêt à risquer sa vie pour une dame, scientifique sachant user ses poings, une carabine et son cerveau, rien que ça. Une espèce d’Indiana Jones mais avec les préjugés d’un homme de l’époque Victorienne. L’agent secret, au service de sa majesté, mais plutôt l’homme de l’ombre pas celui qui s’entoure de jolies filles et flingue à tout va en échappant à la mort de façon totalement bondesque. Le récit n’est donc pas linéaire et un même événement nous est présenté sous des angles différents et selon l’approche de différents personnages. Mieux vaux en être prévenu car pour ma part je n’avais pas tout de suite compris pourquoi on lâchait une intrigue et un personnage pour passer à ce qui me semblait être totalement autre chose. Cet artifice étant compris j’ai du relire la première partie pour retrouver les éléments du puzzle.

SteamPunk Characters by illgnosis

A part le steampunk et l’uchronie qui sont le contexte et l’environnement comment caractériser l’intrigue, hé bien une pincée d’aventure avec bagarres et scènes d’actions, de l’espionnage, du thriller politique, de l’humour sous-jacent et un chouillat de sexe (une scené très crue et anatomiquement descriptive), et ouf pas de romance !

En résumé un roman complet parfait pour la découverte du genre, à lire obligatoirement pour les passionnés du steampunk et pour les amateurs d’uchronie (mes deux passions littéraires). Pour ceux qui ne connaissent ni l’un ni l’autre et qui n’ont jamais éprouvé d’intérêt pour l’histoire du 19° siècle, il sera peut être un peu trop difficile d’y accrocher, et se demanderont dans quel délire ils sont tombés.

Pour ce qui me concerne, le point négatif du livre reste sa fin qui m’a laissé plus que perplexe, comme si les auteurs nous avaient donné plusieurs pièces d’un puzzle incomplet. L’intrigue était bien portée, mais la fin au delà d’une espèce de métaphore philosophique qui pourrait servir de prequelle à matrix m’a déçu.

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 21:20

 

Au delà du sérieux et de la gravité du thème abordé j'ai relevé dans le bienveillantes (que j'ai chroniqué ici), quelques passages légèrement décalés. L'un d'eux à trait à un genre que j'affectionne particulièrement, le steampunk.



Attention spoiler, pour ceux qui veulent découvrir le récit des bienveillantes sans qu'une partie de l'intrigue ne leur soit dévoilée, passez votre chemin

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Alors qu'il se trouve a Stalingrad durant le siège de la ville, le narrateur se prend une balle dans la tête et sombre dans un coma durant lequel il fait un étrange cauchemar (pages 598 à 608 de l'édition folio). Alors qu'il marche dans une vaste plaine désertique il tombe sur un dirigeable blanc : 1° élément steampunk. Il est clair que l'on ne trouve pas de dirigeables que dans des romans steampunk, mais il s'agit d'un élément iconique propre ce genre. Par ailleurs à cet époque les dirigeables n'était plus trop au goût du jour. Il est recueilli par l'équipage : « vêtus de blouses blanches par dessus des complets, avec des hauts faux cols un peu démodés et des cravates noires ; l'un d'entre eux portait de surcroit un chapon melon » . Voilà un accoutrement peu commun dans le contexte de la seconde guerre mondiale, et qui fait plus penser à un délire steampunkeste, non ? Le descriptif de l'intérieur du dirigeable fait aussi appel aux évocations de machines steampunkestes notamment dans les matières utilisées , je cite « tout ici état en aluminium en étain, en laiton, en bois dur et bien poli : une fort belle machine en vérité »MAD-SCIENTIFIQUE.png. Puis il rencontre le chef de l'expédition le docteur Sardine (si si c'est son nom) !!! le descriptif de son  bureau est   presque un invenatire des divers objets steampunk : « table recouverte d'un bric à brac invraisembl able :livres, cartes, globes, animaux empaillés, maquettes de véhicules fantastiques, instrumenst d'astronomie, d'optique et de navigation ».

 Le docteur Sardine est le prototype même du savant fou : «Un petit homme en blouse blanche, ses cheveux , striés de gris et peignés en arrière avaient un aspect sale et filandreux; une paire de lunette à grosse monture les retenait posée sur le sommet du front ? Son visage un peu affaissé était mal rasé et revêtait une expression hargneuse désagréables. » son comportement fait de moments déjantés et de calmes subits est lui aussi typiqe du savant fou. Il possède entre autre une machine cubique en étain qui lui sert à allumer des cigares. Son expédition cherche le ….bord du monde ! Et il est persuadé que la terre à une forme conique et n'est pas ronde.

Une fois le bord du monde atteint, on atteindra aussi le paroxysme du steampunk, car le dirigeable « déplira des pattes articulées, huit en tout , qui se terminent par de fortes pinces qui peuvents'agripper à n'importe quoi. Ainsi nous passerons le grand bord à la manière d'une araignée ». La je n'ai pas pu m'empecher de visualiser le machine du docteur Arliss Loveless dans le film wild wild west : « dans la cabine de contrôle Sardine tronait sur un fauteuil sureleve devant un tableau de commandes. » S'ensuivent des discussion très déjantées , des bagarres et courses poursuites avant que le narrateur ne quitte le dirigeable en sautant en parachute.

 

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Par ailleurs Le narrateur rencontre à plusieurs reprise, et là il ne rêve pas, un haut dignitaire nazi le dr Mandelbrod tellement obèse qu'il ne peut se lever d'un énorme fauteuil roulant spécialement conçu pour lui. Il dispose d'un wagon dans un train spécial avec parois coulissantes et autre gadgets spéciaux. Par ailleurs il est toujours accompagné de superbes amazones gardes du corps stéréotypées nazis grandes, blondes à l'allure froides et qui se ressemble toutes comme des gouttes d'eau , le narrateur d'ailleurs n'arrive pas à les distinguer. nazi-woman.jpgCe personnage m'a fait un peu penser à Jabba le hut. C'est bizarre car avec le grand soins apporté par l'auteur à décrire les différents membres de la SS de la Wehrmacth etc ... ce personnage à plus l'air d'être sorti d'une série populaire pour représenter un des méchants nazis et semble assez surréaliste.

Si certains ont été intrigués par ces élements leurs opinions seront les bienvenues en commentaire.



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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 01:21

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J’ai terminé il y à quelques semaines la lecture des bienveillantes de Jonathan Littell. Prix Goncourt en 2006.

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Ce livre raconte, à la première personne, le parcours dans les années 39 à 45 d’un franco-allemand engagé dans la SS. Il participe aux premières exécutions de juifs, se retrouve a Stalingrad, prend part à la solution finale et vit les dernières heures du Reich dans un Berlin en ruine bombardé par les alliées. Il s’agit bien entendu d’un roman de fiction mais le contexte historique, et le soin apporté par l’auteur pour décrire les divers aspects de l’organisation de l’armée Allemande et de la SS en font presque un documentaire historique. On se retrouve plongé au centre de l’action de la seconde guerre mondiale mais de l’autre côté du miroir, il ne s'agit pas là de sauver le soldat Ryan… L’aspect fictionnesque vient du personnage lui même, de ses états d'âme (damnée), et de la façon dont il traverse cette période plus que trouble. Pour bien apprécier ce roman il faut tout de même s’être intéréssé de prés à cette période de l’histoire car sinon on perd beaucoup de son sens, mais il ne faut pas s'en tenir qu'à cela c'est un roman qui parle de l'homme et des atrocités qu'il peut commettre au nom de la religion, science, guerre ou de son «bon» droit.

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Parfois on plonge au beau milieu des pensées personnelles du naratur, mais souvent aussi il relate les fait froidement et de façon très analytique. Personnellement je n’ai pas pu éprouver de sympathie pour le personnage principal, et même si il ne se comporte pas comme une brute sadique, ses faits et gestes sont dictés par un froid besoin du travail bien fait. Mais quel travail, l'extermination et l'utilisation d'autres êtres humains. Des perturbations psychologique liées à son enfance se manifeste par certaines déviances sexuelles et une pensée national-socialiste parfois opportuniste mais totalement déshumanisée.

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Vu le sujet, il est clair que l’on se trouve confronté dans la lecture à des moments plutôt difficiles et il n’est pas pris de gants dans le descriptif de ces durs moments de l’histoire, on est souvent confronté à des scènes glauques et malsaines. Ce qui est terrible c'est que ces moments sont souvent mêlés à des faits anodins ou des dissertations philosophiques ou pseudo scientifiques de certains des protagonistes rendant ces situations encore plus insupportables

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Le nombre de personnages secondaires rencontrés par le narrateur permet d’avoir une belle palette de ce qui pouvait composer la machine militaire, administrative et politique de l'Allemagne nazie. On y trouve les bureaucrates qui cherchent à bien faire leur boulot, les profiteurs arrivistes, les simples exécutants pris aux piège de leur propre nation, les vrais et purs «idéalistes» nazis, les militaires pur-jus, les industriels cherchant la maximisation de leurs profits, et les sadiques ayant trouvé un terrain de jeu grandeur nature etc…. en tout état de cause on ne peut pas dire qu’il y avait de gentils et de méchants nazis, ils travaillaient tous à la même grande œuvre mégalo maniaque et sanguinaire. L’obstination à vouloir exterminer les juifs principalement, fait plus penser à une espèces d’obstination mentale relevant de la psychiatrie à l’échelle d’une nation.

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On pourrai croire que les cruautés barbares auxquelles se livrent les hommes pour assoir leur pouvoir ne font partie que du passé et qu'elles sont réservées à des civilisations dites moins évoluées. Ce livre nous montre le contraire, l'Allemagne était un pays cultivé et moderne, une démocratie presque comme les autres avant que l'esprit tribal au sens péjoratif du terme ne soit exacerbé par certains. J'entends la notion préhistorique de destruction des autres tribus pour avoir un territoire de chasse plus important. Malgré le progrès technique et le confort tout relatif de nos démocraties cet esprit tribal est toujours là, on a juste des techniques et méthodes plus sophistiquées pour annihiler le voisin. My Tribe is better than yours !

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Maintenant deux mots sur un phénomène que j'ai constaté depuis quelques temps, l'utilisation de l'esthétique et de personnage principaux nazi dans de nombreuse œuvres de fiction. Jusqu'à peu c'était tabou et seuls ceux qui se disaient d'extrême droite ou des punks qui utilisaient plus la croix gammé pour la provoc osaient s'en servir. Désormais la culture populaire utilise et joue avec cette imagerie sans complexes, comme on peut le voir par exemple dans la bd Block109 que j'ai chroniqué ou des customisations de figurines de starwars. L'homme étant attaché aux symboles, il faut cependant rester prudent car les nazis il faut l'avouer avaient mis en place un décorum dans les uniformes et autres objets guerriers diablement accrocheur.

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 22:50

L-ombre-d-Edgar-PoeBon, ce livre ne figurera pas dans le top 20 de mes meilleures lectures, mais comme je viens de le finir je vais en dire deux mots. Le principe de base était alléchant : en 1849 un jeune avocat enquête sur la mort de son auteur favori qui n'est autre qu'Edgar Allan Poe et il ne trouve rien de mieux que de venir à Paris, chercher pour l'aider, celui qui à inspiré à Poe son personnage du Chevalier Dupin.

Le problème est qu'il y à trop d'invraissemblances ou de hasards qui arrangent bien le scénario. Au final je suis déçu par la chute. Point positif,  j'ai  découvert quelques aspects de la vie quotidienne de l'époque à Baltimore  et j'ai été poussé à en savoir plus sur Edgar Allan Poe. En résumé une petite curiosité mais qui aurai été plus sympa en moins de pages.

 

Plus d'infos sur Poe : link

POE

 

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