SONS AND FASCINATION
En 1980 les Simple Minds font leurs premières scènes à Paris, au Palace, aux bains-douches et en première partie de Peter Gabriel a l'Olympia. En septembre 1981 il reviennent avec un ou plutôt deux nouveaux albums. En effet avec les 10,000 premiers tirages de «Sons and Fascination» on pouvait trouver un disque bonus « Sister Feelings Call », ce qui fait que parfois ces deux albums sont considérés comme un double, ce qu'ils étaient censé être à l'origine. Pour ce qui me concerne je vais les considérer indépendamment, bien que c'est la double cassette que j'avais acquis dans les 80's et donc j'avais découvert ces albums ensemble.
C'est leur premier album avec la nouvelle maison de disque Virgin qui leur accorde plus de considération et avec le nouveau producteur Steve Hillage (ex-Gong). Pour ma part je considère que c'est l'album qui marque vraiment leur son, un son particulier qui trouvera l'apothéose dans l'album « New Gold Dreams ». Je pense que c'est le premier album que l'on peut considérer à 100% new-wave, par l'esprit qui s'en dégage, l'originalité des compositions et l'ouverture sur une nouvelle ère musicale. L'ambiance est à la fois mélancolique, héroïque, épique, esthétique, sophistiquée, énergique et électrique, des adjectifs qui lorsqu'ils sont rassemblés qualifient pour moi le meilleur de la new-wave. Cet album est vraiment dans l'air du temps, et c'est d'ailleurs le premier succès commercial puisqu'il se classe en 11° position du top album en Grande-Bretagne et que les singles extraits frémissent en marge de ces fameux classements. Peu à peu Simple minds sort de l'undreground.... mais jusqu'à quel moment résisera t-il à la machine à tuer l'originalité US ?
Le premier extrait est « Love Song », mon favori dans lequel on retrouve le côté épique électrisant, un mélange de groove et de rock, propre à la newwave. On y découvre une des premières mise en scène du groupe dans un clip, et la façon très théâtrale et expressive dont Jim Kerr interprète ses chansons. Un style légèrement grandiloquant et original ou il semble habité par ses chansons sur scène.
Le deuxième extrait « Sweat in bullet », mélange subtilement instruments traditionnels et synthétiseurs dans une chanson, rock et groove, avec un son puissant et héroïque servi par une superbe prestation vocale de Jim Kerr. Les autres morceaux de l'album ne sont pas sortis en singles mais n'en restent pas moins de superbes échantillons de ce que Simple minds peut réaliser de superbe
« Boys from Brazil », offre une ambiance plus planante et hypnotique avec une batterie omniprésente qui rythme cette chanson de manière très forte.
« Sons and fascination » donne l'occasion de voir ici Simpleminds live au Rockpalast.
« Seeing out the angel », est plus électronique que les autres titres et plus éthérée aussi, elle créé une ambiance onirique, mélancolique et électrique.
Et parce qu'il faut une fin, « In trance as mission », au rythme saccadé et rythmé avec une voix de Jim Kerr plus en rondeur.
1.In Trance As Mission - 6:50
2.Sweat In Bullet - 4:30
3.70 Cities As Love Brings The Fall - 4:48
4.Boys From Brazil - 5:30
5.Love Song - 5:03
6.This Earth That You Walk Upon - 5:26
7.Sons And Fascination - 5:23
8.Seeing Out The Angel - 6:11
Production – Steve Hillage
Jim Kerr - Voix
Charlie Burchill - Guitares, Saxophone
Michael MacNeil - Claviers
Derek Forbes - Basse
Brian McGee - Batterie