C'est en 2013, lors des portes ouvertes du LIVE FACTORY de Lieusaint que j'ai découvert le groupe ART OF FICTION, bon disons pour être plus précis la moitié du dernier morceau du set qu'ils jouaient ce jour là pour cause d'arrivée en retard. Ce n'était que partie remise car en 2014 j'ai eu l'occasion de les voir deux fois en live et cette fois sur des sets entiers. La première fois lors d'un show case au LIVE FACTORY a l'occasion de la sortie de leur nouvel EP SUPER 8 et la deuxième fois lors de la fête de la musique à Étiolles

Mais qui sont les ART OF FICTION ? me direz vous; Fondé en 2010 ce quintet francilien réuni Peter (claviers et chants), Loic (claviers et chants), Alexis (batterie) Matthieu (basse) et Aurelien (guitare), mais en plus de façon assez surprenant je les ai vu échanger leurs instruments en fin de set lors de leurs deux concerts.

A ce jour ils ont sorti un album et un EP, tout deux autoproduits.Leur premier album Signs and Wonders sorti en 2011 n'est disponible qu'en version digitale. Leur nouvel EP, SUPER 8 sorti en 2014 est quand à lui disponible en support CD. Sur leur bio ils se définissent comme un groupe de new wave et revendiquent entres autres comme influences Mike Patton, Depeche Mode, Lcd Soundsystem, Air, Phoenix entre autres.

Je vous propose de les découvrir au travers de quelques extraits de leurs concerts. Tout d'abord lors d'un show case au LIVE FACTORY pour la sortie de leur EP. Puis, A ETIOLLES à l'occasion de la fête de la musique 2014, ou par suite de retards accumulés sur la programmation ils sont passés après minuit, mais nous avons été patients et cela valait vraiment le coup car sur scène les ARTS OF FICTION déploient une belle énergie communicative.

Comme il s'agit de clips que j'ai moi même filmé, et comme je n'ai ni compétences, ni matériel pro, soyez donc indulgent avec la piètre qualité de ces vidéos non montées.

Retrouvez les aussi sur

https://www.facebook.com/ART.OF.FICTION/info

http://artoffictionmusic.bandcamp.com

Dernière minute : tout le monde est trop occupé à parler d'une info qui n'en est pas une, à propos d'un livre qui n'en est pas un et pendant ce temps le nouveau single de SIMPLE MINDS, BLINFOLDED pourrait passer inaperçu, mais la garde de nuit veille.

RED SKULL ou CRANE ROUGE en français, est un des super vilains les plus exécrable de l'univers MARVEL et pour cause c'est un ultra-nazi, donc pas simplement un méchant voulant conquérir et asservir le monde genre FATALIS ou MAGNETO mais la représentation iconique d'une triste réalité.

Créé en 1940 comme nemesis de CAPTAIN AMERICA, son crane horriblement ecarlate donne un visage encore plus inhumain a  l'idéologie nazie que celui du petit moustachu dont il devient le bras droit. Dans la mini série qui lui est consacrée, point de héros en collants aux couleurs de l'Amérique ou d'êtres aux super pouvoirs , on en revient aux origines du mal, on suit l'évolution de l'Allemagne, du parti nazi et d'un jeune garçon qui deviendra plus tard CRANE ROUGE. Car oui, tous les « méchants » ont un jour été des enfants, même DARK VADOR et MALEFIQUE cela nous l'a été récemment prouvé. C'est donc ici le jeune Johann Schmitd, dont on va suivre l'évolution. De l'orphelinat ou il a été placé jusqu'à devenir le padawan de l'empereur... heu non, le bras droit de HITLER ( je me trompe d histoire). C'est aussi l'occasion de suivre les grandes étapes de la montée du nazisme en Allemagne. De Munich en 1923, aux affrontements entre SA et membres du front rouge, en 1927, de l'incendie du Reischtag en 1933 et j'en passe jusqu'à l'assassinat de ROHM chef des SA par les SS, la grande Histoire rejoint la petite histoire. C'est aussi ce qu'a du penser la rédaction du magazine HISTORIA qui consacre un numéro spécial aux super-heros, où, à l'inverse c'est la petite histoire des comics qui sert de fil rouge à la grande Histoire.  

Il parait  que le gamin derrière la vitrine c'est Magneto jeune 

Quelques jours après y avoir vu HOLLYSIZ, retour à L'EMPREINTE pour y découvrir CATS ON TREES. En fait, avant qu'ils ne soient programmes dans cette salle je ne connaissai d'eux que leur single SIRENS CALL c'est donc ce concert qui m 'a poussé a vraiment les écouter et découvrir. En parlant de sirènes les voila

Tout d'abord qui sont les CATS ON TREES : duo toulousain composé de NINA GOERN au chant et aux claviers et YOHAN HENNEQUIN aux percussions. Il se sont réunis en 2007 et ont sorti leur premier album en 2013 sobrement intitulé …. CATS ON TREES. La musique de ces chats perchés (ok, facile …) est planante, la plupart de morceaux de l'album étant des balades. C'est donc en mode décompression, détente et relaxation que l'on peut savourer leur musique.

Voici la tracklist de l'album

1. Burn

2. Sirens Call

3. Jimmy

4. Full Colours

5. Tikiboy

6. Who You Are

7. You Win

8. Too Much

9. Walking On The Line

10. Wichita

11. Flowers

12. Love You Like A Love Song

Les morceaux TIKIBOY, TOOMUCH et WICHITA sont les morceaux les plus rythmés et font un peu exception à cette ambiance feutrée et rêveuse.

Je qualifierai leur musique d'electro-folk ou en mode uchronique « et si.... la new-wave était survenue durant l'époque du flower power », une ambiance que je n'avais découvert que dans le groupe anglais des 80's DREAM ACADEMY, mais tout ces qualitatifs valent t-il quelque chose ? Il suffit de découvrir par soit même, ici claviers , belle voix et rythmiques ( et un peu de violons et guitares ) suffisent à créer une ambiance musicale des plus agréables, propre à la rêverie.J'ai une tendresse particulière pour le morceau YOU WIN que je vous laisse découvrir ici

La première partie du concert était assurée par JULIEN PRAS, j'avoue qu'il n'a pas retenu mon attention, en effet je ne suis pas très sensible au genre : un gars + un tabouret + une guitare sèche, mais cela n'engage que moi. Ce jour la je me suis donc occupé a parler au bar plutôt que d'écouter, mais par respect pour l'artiste je met quand même ici un petit clip le concernant.

CATS ON TREES entre en scène avec une configuration peu commune, puisque l'on a cote a cote batterie et claviers sur l'avant scène.

Pour moi enfant des eighties et donc aujourd'hui vieux, le point d'orgue du concert fut la reprise a laquelle je ne m'attendais pas, MAD WORLD des TEARS FO FEARS qui s'avère être une de mes chansons préférée de tous les temps. Certains plus jeunes que moi penseront qu'il s' agit d'une reprise de GARY JULES, mais il n'en est rien puisqu'il s'agit là aussi d'une cover du titre original de TEARS FOR FEARS . Je trouvai d'ailleurs la reprise par GARY trop plate et banale, mais les CATS ON TREES ont su se la réapproprier en lui conservant son côté émotionnel et original. Ecouter leur interprétation en live de ce titre m'a donné la chair de poule, je vous laisse d »couvrir leur ré interprétation ainsi que l'original .

Comme cela fait pas mal de temps que le concert a eu lieu le 28 mai, soit il y a plus de 3 mois, et que je n'ai pas pris de notes , il me reste les émotions diffuses que j'ai ressenties soit un grand moment d'évasion du quotidien porté par les mélodies et chansons de ce duo original, qui sonnent encore mieux en live car la voix de NINA est encore plus émotionnelle. Leur présence sur scène est apaisante, je sais ça fait bizarre de dire ça pour un concert de pop, et on sent leur grand complicité musicale. Encore un groupe dont la France peut être fière.

L'EMPREINTE de Savigny le Temple, après la 1ere partie ou nous avons découvert le groupe MINOU (voir mon précédent article) CECILE CASSEL qui, en l'occurrence est HOLLYSIZ, entre en scène accompagnée de 4 musiciens : un batteur, un guitariste, un bassiste et une fille au claviers + guitare.

Je ne vais pas vous faire une chronique journalistique du concert car je ne suis pas journaliste et certains sont payés pour ça, je vais donc me contenter de partager quelques impressions et photos ( et je ne suis pas non plus photographe...).

D'abord un peu de trivia et d'info concernant HOLLYSIZ pour ceux qui débarquent . Donc CECILE CASSEL, fille de l'acteur JEAN PIERRE CASSEL, actrice au cinéma et au théâtre avant d'être chanteuse, elle fonde le groupe HOLLYSIZ en 2008, tourne en live à partir de 2010 et sort son premier album MY NAME IS en 2013 dont est extrait le single COME BACK TO ME. Comme le nom de son album auto produit l'indique, ( mon nom est... ) c'est un nouveau personnage qui s'incarne et non pas CECILE C « l'actrice qui chante ». A l'instar de DEBBIE HARRY, c'est désormais blonde platine, chantant et dansant sur de la musique inspirée des la new wave des 80's qu'on la connaitra

Pour ceux qui ne connaissent pas et pour le plaisir de autres.

Ci aprés petite vidéo amateur de quelqu'un dans le public

Petite anecdote javais déjà vu HOLLYSIZ live... au cours du concert des BBRUNES au ZENITH ou elle rejoignit le groupe pour interpréter en duo le morceau POLICE DEPRIME. C'est la que je me rend compte de l'énorme différence que représente un concert dans une salle de plus de 1000 personnes pour le public avec un salle de dimension humaine. Au Zénith j'ai vaguement aperçu une silhouette féminine et blonde rejoindre le groupe sur scène, à l'EMPREINTE je découvre une vraie artiste en chair et en os.

HOLLYSIZ nous a offert un show bien rythmé, avec aussi de beau moments plus soul et bluesies. L'interprétation des morceaux est beaucoup plus rock que sur l'album, mais reste tout de même très rythmée et dansante. HOLLYSIZ d'ailleurs nous offre donc un show très dynamique, sans jamais perdre son souffle. Blonde platine, juste au corps et mini-short rouge, elle joue la carte « sexy » mais avec un certain second degré et sans vulgarité. On sent quand même l'actrice et sa facilité pour communiquer avec le public, et nous sortir quelques petits bon mots ou anecdotes.

Anecdote 1 : avec les BRIGITTE (qui sont ses copines) elles ont composé dans la cuisine la chanson pour le prochain JAMES BOND qui sera réalisé par QUENTIN TARANTINO, mais chut c'est un secret ou peut être simplement un rêve

Anecdote 2 : HOLLYSIZ nous fait un mini quiz sur une série des 80's hautement intellectuelle SHERIF FAIS MOI PEUR, pleine de courses poursuites en voiture dans le sud de USA, avec de policiers totalement crétins qui poursuivent les frères Duke et surtout avec la bombasse de service, leur cousine Daisy Duke, toujours en mini-shorts moulants. Bon et quel rapport avec la choucroute, ben justement Daisy duke, c'est le nom donné à ce mini-short et c'était pour annoncer la chanson à venir qui s'intitule DAISY DUKE....

Surprise, surprise, nous avons eu droit a deux ré interprétations ( cover ) de deux chansonss des 80's IN BETWEEN DAYS de THE CURE, tout en douceur, minimaliste et SMALL TOWN BOY des BRONSKI BEAT, en version moins synthétique que l'original mais toujours aussi entrainante même sans la voix si particulière de JIMMY SOMMERVILLE.

Un deuxième album est visiblement en route car HOLLYSIZ nous a présenté quelques morceaux inédits, dont un qui m'a particulièrement plu et qui s'intitule MRS SELFISH, plus sombre que la plupart des autres morceaux, plaqué sur une grosse rythmique, et enveloppé de lourds synthétiseurs.

Bien que le plupart des morceaux soient très dansants, funky et rocky, HOLLYSIZ sait entre deux scénographies dansantes et déhanchements frénétiques nous toucher avec des balades plus « soul to soul », comme par exemple A SHOT ou elle s'installe aux claviers pour un doux moment de mélancolie.

Surprise finale, HOLLYSIZ à disparu de la scène... mais, on la retrouve au beau milieu de la salle et donc du public sur un petit podium, armée d'une go-pro en ceinture pour un moment d'interactivité avec le public autour de la chanson COME BACK TO ME . A part BETH DITTO de THE GOSSIP je n'avais jamais vu une chanteuse ou chanteur de pop/rock descendre ainsi de son piédestal qu'est la scène et s'immerger au milieu de son public, un vrai moment de proximité avec l'artiste pour bien clôturer ce superbe concert.

Cerise sur le gâteau HOLLYSIZ est présente au stand merchandising, parce qu'il faut quand vendre des CD et des t-shirts, les artistes étant en chair et en os ne se nourrissant pas que de l'amour de leur public. Présente donc, pour dédicaces, photos et échanger quelques mots avec le public. Quand je vois la liste impressionnante des salles de toutes dimensions et de festivals dans lesquels HOLLYSIZ se produit, je ne peux, n'en déplaise à certains, que constater c'est une véritable bête de scène.